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La Petite Dernière : entre la Mutinerie et la grande Mosquée de Paris, un récit initiatique puissant et audacieux


Adaptation magnifique du roman de Fatima Daas, nous vous recommandons sans hésiter d’aller voir La Petite Dernière d’Hafsia Herzi au cinéma. Le film est porté par une héroïne magnétique et résume avec force la complexité des identités queers, sociales, et religieuses. 


Avec ce troisième long-métrage, Hafsia Herzi rappelle qu’elle n'est pas seulement une excellente actrice mais aussi une réalisatrice de talent et particulièrement courageuse. Son film a remporté la Queer Palm au festival de Cannes 2025, récompense créée en 2010 afin de saluer les films qui mettent à l’honneur les existences LGBT+. On l’a trouvé beau et puissant, car les récits car les récits capables de mettre en lumière la complexité des rapports entre religion ou culture et queerness sont rares, surtout lorsqu’ils offrent une issue qui n’impose pas de choisir entre les deux. Le rythme, l'exigence, l'humour et la tendresse posée sur les personnages font de ce film un très bel objet cinématographique, indépendamment de ses problématiques LGBT+. 


👉🏼 On a beaucoup aimé : 

  • La magnifique et captivante Nadia Melliti, révélée dans son premier rôle et qui a remporté la Palme du meilleur espoir féminin,

  • La justesse et l’émotion avec lesquelles Hafsia Herzi filme les moments en famille et la tendresse qui émane de la relation de Fatima à sa mère,

  • Le jeu hyper juste d’acteur·ices très bien dirigé·es

  • Les scènes de la vie lesbienne parisienne : la Mutinerie et son iconique directeur, les soirées lesbiennes en boîte, la Pride,

  • La fin 🥴


👉🏼 On a un peu moins aimé : 

La façon dont le film traite le rapport à la sexualité, qu’on aurait aimé parfois moins cru pour que le public non queer puisse voir le film sans entretenir les clichés sur les sexualités lesbiennes 


En bref, un film à voir absolument ! On remercie immensément Hafsia Herzi d’avoir mis en images le récit inédit et tellement nécessaire de Fatima Daas.



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