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Des preuves d’amour, un récit universel fondé sur le parcours « hors normes » d’un couple lesbien



Attendre un enfant, ça bouscule n’importe qui. Lorsqu’une procédure d’adoption est en plus garante de la possibilité d’être parent, ça se corse. Porté par un couple de femmes montré avec une normalité réjouissante, Des preuves d’amour revisite la maternité et la parenté avec une fraîcheur rare.


Premier long-métrage d’Alice Douard, Des preuves d’amour sonne comme une comédie à la fois drôle et émouvante qui questionne en profondeur ce que veut dire être mère. S’ouvrant sur la victoire de la loi Taubira à l’Assemblée national en 2013, le film parvient à faire un récit universel à partir d’un couple de femmes qui attend un enfant. On salue l’aspect random du couple lesbien ici : pas de coming out au programme et ça fait du bien. Les personnages féminins sortent des sentiers battus et les questions posées à la maternité, et à la parenté en général, sont tout aussi libératrices. 


👉🏼 On a beaucoup aimé


  • Le duo formé par Monia Chokri et Ella Rumpf (révélée dans Grave de Julia Ducournau) qui forment un beau couple auquel on croit — elles s’aiment très fort mais sont aussi parfois secouées par la perspective de devenir parents,

  • La façon dont le filme explore sans jugement des maternités non conventionnelles, qu’elles soient hétéros ou queers, 

  • La mère de l’héroïne, interprétée par Noémie Lvovsky, en pianiste star bien loin des standards maternels du cinéma français,

  • La force du film à faire un récit universel à partir d’un couple lesbien sans que ce soit jamais un sujet.


👉🏼 On a un peu moins aimé


Honnêtement, on n’a pas beaucoup de reproches à faire au film. Une membre de la rédac’ a trouvé la scène de sexe un peu longue et pas tellement utile… Mais d’autres l’ont bien aimée 😁 À vous de nous dire !

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